Hystérie de Noël : comment faire redescendre la pression en 5 leçons
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La vie de famille

Noël : comment faire redescendre la pression ?


Ecrit le 21/12/2016 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice

Ah Noël, ses lumières, ses décorations… et ses enfants totalement à fond et surexcités à l’idée d’ouvrir prochainement une montagne de cadeaux ! Une période qui met les nerfs des parents à rude épreuve non ? Inspirez, soufflez, voici de quoi tempérer vos chères têtes blondes (en plus de crier fort dans un coussin, qui aide aussi).

1. Évitez les supermarchés avec vos enfants

Les lumières qui clignotent en mode épileptique doivent stimuler leur cerveau de manière anormale : ils sont incontrôlables dans les rayons du supermarché, surtout au rayon jouet. Ajoutez à cela les chants de Noël entêtants – pour ne pas dire totalement soulants – et le monde, vous obtiendrez un parfait cocktail pour un craquage des parents dans les 30 minutes qui suivent l’arrivée. Non, vraiment, si vous devez faire les courses, faites un drive, ça sera mieux pour tout le monde !

2. Sortez prendre l’air

C’est prouvé : rester enfermés avec des enfants survoltés réduits l’espérance de vie parentale. Pour que les vacances de Noël ne rime pas avec « envies criminelles », prévoyez une balade quotidienne, au minimum. Vélo, draisienne pour les plus petits, trottinette pour les plus aguerris, une virée en forêt est aussi salutaire. Entre le froid, les trouvailles – oh une 32e pigne de pin – et la course à travers les arbres, ils se seront bien défoulés et changés les idées (et surtout ils seront crevés) !

3. Occupez leurs dix doigts

Cela occupera leur tête ! Boules de Noël, décorations, petits cadeaux et autres activités autour du Père Noël, il y a de quoi passer des après-midi créatives en attendant le 25 décembre. Des moments qui vont les poser et les apaiser (et vous aussi), enfin du moins en théorie. Trouvez l’activité qui plaira à votre enfant avant tout… et qui ne demande pas (trop) de nettoyage après. À oublier : le sable magique, qui n’a de magique que le nom pour les parents.  

4. Limitez la télé

Entre les publicités pour les jouets, les dessins animés spécial Noël et autres spots avec le Père Noël, c’est tout simplement du suicide que d’allumer le petit écran. Préférez les DVD que vous connaissez bien, sans risque d’éveiller la folie « noëlesque » chez vos enfants. (Limitez aussi le sucre, si vous y arrivez, qui a tendance à doper véritablement, voire à les transformer version « Gremlins après minuit ».)

5. Arrêtez de parler du Père Noël !!

Oui, parce que bon, c’est le B.A-BA quoi. Sinon, vous tendez un peu le bâton pour vous faire battre. Ils évoquent déjà le sujet tout seul, ce n’est pas la peine d’ajouter de l’eau à leur moulin. Et on demande aux personnes qui posent la question « alors, tu as demandé quoi au Père Noël » de se taire : parce que franchement, après deux mois à compulser TOUS les catalogues de jouets reçus, votre enfant risque de « buguer » et d’avoir un court-jus tant il a demandé de jouets.

Voilà, tout devrait normalement bien se passer. Dans quelques jours, cette affreux cauchemar sera désormais derrière vous et vous pourrez contempler le calme revenu chez vos enfants, désormais plus occupés à assembler leur Lego qu’à s’alimenter, s’habiller ou se doucher. On ne peut pas tout avoir !