Les tranchées après l’accouchement, mais qu'est-ce-que-c'est ?
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Les tranchées après l’accouchement, mais qu'est-ce-que-c'est ?


Ecrit le 23/06/2016 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice

Si les tranchées vous évoquent avant tout (avec un peu de terreur) la Première Guerre mondiale, c’est que vous n’avez pas encore eu la « joie » d’accoucher. Derrière ce doux nom qui en dit long se cache en fait un processus naturel physiologique qui se déroule après l’accouchement.

C’est quoi les tranchées et à quoi ça sert ?

Après l’accouchement, votre utérus, qui était de la taille d’une pastèque en fin de grossesse n’oubliez pas, doit se remettre place. Et pour cela, il a besoin de se contracter : c’est ce que l’on appelle les tranchées. Cela commence dès que votre bébé est sorti, afin d’expulser le placenta notamment et d’éliminer les lochies (les caillots de sang). Si vous allaitez les contractions sont un peu plus fortes à cause de l’ocytocine produite lors des tétés. Le point positif c’est que du coup, votre utérus revient plus rapidement en place. (Et que vous mettez toutes les chances de votre côté pour récupérer un ventre un peu plus plat.)

Les tranchées ça fait mal ?

Le ressenti et la douleur varie vraiment d’une femme à l’autre. Certaines ne s’en rendront même pas compte, notamment pour un premier enfant. Pour d’autres la douleur sera similaire à des douleurs de règles et certaines auront mal jusque dans les reins. Petit cadeau pour les multipares : les tranchées sont généralement plus douloureuses à partir du 2e enfant.

Combien de temps ça dure ?

Vous pourrez ressentir ces tranchées durant 2 à 4 jours. Là encore, les femmes ne sont pas égales. Les premières 48h sont généralement plus douloureuses, les sensations de crampes s’estompent par la suite. Mais il faudra patienter plusieurs semaines pour que votre utérus finisse son involution et retrouve sa taille initiale, celle d’avant la grossesse.

Comment soulager les tranchées douloureuses ?

Surtout, si vous avez mal, ne restez pas à souffrir : l’accouchement était déjà une épreuve en soi ! N’hésitez pas à demander des antidouleurs aux puéricultrices ou aux sages-femmes : elles vous donneront du paracétamol ou de l’ibuprofène le cas échéant. Vous pouvez aussi inspirer profondément par le ventre au moment où la douleur arrive : elle sera plus facile à supporter.

Allez, courage, le plus dur est derrière vous !