Etude : le baby-blues, mal-être des jeunes mamans
Ecrit le 06/11/2018 par La Rédaction,
Sommaire
- Combien de mamans sont touchées par le baby-blues ?
- Que ressentent les mamans durant le baby-blues ?
- Quels sont les symptômes du baby-blues ?
- Y-a-t'il des facteurs qui favoriseraient le baby-blues ?
- Comment les jeunes mamans gèrent-elles le baby-blues ?
- La meilleure façon d'éviter le baby-blues : s'y préparer

Recevez des échantillons et offres spéciales pour bébé GRATUITEMENT :
inscrivez-vous ! 💛
Combien de mamans sont touchées par le baby-blues ?
Le baby-blues touche plus de 50% des jeunes mamans. Il est ressenti majoritairement comme « un moment de déprime passager », mais aussi comme de l’hyper-émotivité, ou encore « un moment de doute et d’appréhension » à l’idée de ne pas savoir s’occuper de son bébé.
Plus d'1 maman sur 2 a déjà vécu un baby blues
Que ressentent les mamans durant le baby-blues ?
Sentiment de solitude, doute quant à leurs capacités à être une bonne mère, culpabilité de ne pas vivre ce bonheur intense qu’est l’arrivée du bébé : 67% des mamans identifient bien ce qui leur arrive lors du baby-blues. Cependant, elles n’y sont majoritairement pas préparées (75%).
75% des mamans ne sont pas préparées à vivre un baby-blues
Le baby-blues s’accompagne aussi de fortes angoisses. Les facteurs anxiogènes sont multiples. Mais l’un des plus importants, après la fatigue (35%), est la peur de ne pas être à la hauteur (33%). C’est particulièrement vrai dans le cas d’un premier enfant (36%).
Quels sont les symptômes du baby-blues ?
Les symptômes décrits par les femmes sont les symptômes classiques de la dépression, à savoir hypersensibilité, tristesse, fatigue, dévalorisation de soi-même, sautes d’humeur, perte d’appétit, insomnies, difficultés à se concentrer, etc. Pour 37% des femmes, ces symptômes interviennent à la suite d’un élément déclencheur, qui peut être justifié par l’état de santé du bébé (température, perte de poids) ou totalement anodin (compliments faits sur le bébé, choix du nom de famille).
Y-a-t'il des facteurs qui favoriseraient le baby-blues ?
Notre enquête révèle que non justement, il n'y en a pas vraiment. Toutes les mamans peuvent être concernées, peu importe leur catégorie socio-professionnelle, la façon dont s'est déroulée leur accouchement, l'attachement immédiat ou non à leur bébé...
Par contre, nous avons constaté que les femmes qui vivent en ville sont plus sujettes au baby-blues (elles représentent 57% des mamans touchées par le baby-blues) et à la dépression post-partum (63% des mamans touchées) que celles vivant à la campagne. Ce phénomène peut s’expliquer par le fait qu’elles soient plus isolées et moins entourées par leur famille notamment.
Comment les jeunes mamans gèrent-elles le baby-blues ?
Les mamans se plaignent peu, et quand elles demandent de l’aide (38% d'entre elles), c’est à leur conjoint, puis à la famille. Elles ont rarement recours à un accompagnement médical (seulement 8%).
45% des mamans confient ce qu’elles ressentent à leurs proches, 44% se reposent, 18% se forcent à sortir, et 16% seulement prennent du temps pour elles. Or, c’est cette dernière recommandation que les femmes formulent avec le plus de force : « Se décharger des tâches non obligatoires. Ne pas vouloir tout faire seule et prendre du temps pour soi sans le bébé. »
45% des mamans se confient à leur entourage pour surmonter le baby-blues
La meilleure façon d'éviter le baby-blues : s'y préparer
L'information importante qui ressort de notre enquête c'est qu'il faut informer les mamans sur le baby-blues, en amont !
67 % des femmes qui ont connu une déprime passagère ont compris qu'il s'agissait du baby-blues. En revanche, très peu sont préparées à le vivre : seulement 25% d'entre elles.
3 mamans sur 4 qui sont touchées par le baby-blues n'y sont pas préparées
On note très clairement que les femmes ressentent des émotions bien moins fortes et culpabilisent beaucoup moins lorsqu'elles ont été préparées à vivre un baby-blues.