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Alimentation de bébé : comment rendre les repas plus ludiques


Ecrit le 06/12/2021 par Pauline Dewinter, Rédactrice Web

À l'époque où votre enfant se nourrissait au biberon tout était simple. Bébé avait même fini par le prendre tout seul. Mais, depuis que vous avez débuté la diversification alimentaire, les repas deviennent plus compliqués. Votre enfant refuse les morceaux, ne veut pas goûter certains aliments... bref, il rechigne à manger. Pour venir en douceur à bout de ce problème, découvrez toutes nos astuces alimentation et profitez bientôt de repas plus ludiques !

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Alimentation de bébé : comment rendre les repas plus ludiques

Débuter sereinement la diversification alimentaire

La diversification alimentaire débute aux alentours de 4 à 6 mois, mais pas dans n'importe quel sens. Il est habituel que les parents commencent par introduire certains fruits et légumes au goût plutôt sucré comme les carottes, les petits pois et les fruits bien mûrs, tous en purée.

Après 6 mois, viennent les féculents et les produits céréaliers comme les pâtes et la semoule, en petites quantités. À la même époque ou quelques semaines plus tard selon l'appétit de votre enfant, ajoutez le groupe viande / poisson / œuf toujours sous forme mixée et à raison de 10g par jour environ.

Viennent enfin les produits laitiers, yaourt, fromage blanc, petit-suisse nature... qui viendront en complément du lait maternel ou du lait infantile, à raison de 500 ml minimum par jour.

Bébé refuse de manger : comment l'encourager ?

Passer d'une alimentation liquide à une alimentation solide peut s'avérer compliqué pour certains enfants. Les petits mangeurs par exemple, mais aussi les bébés qui ne sont pas encore prêts pour la diversification alimentaire. 

Mieux vaut ne pas forcer au risque de créer un blocage. Votre enfant ne veut pas de patate douce ou refuse catégoriquement la purée de haricots verts ? Ça n'est pas grave, l'envie viendra plus tard. Et si vraiment vous tenez à lui faire goûter un aliment, essayez d'imaginer des solutions amusantes pour lui permettre de voir l'alimentation autrement (ou détourner son attention).

User du mimétisme

Première astuce à tester : manger en même temps que votre bébé et lui proposer les mêmes aliments que vous, même s'ils sont présentés sous une autre forme. Le fait que son repas vienne de votre assiette, lui donnera envie de vous imiter et donc, de goûter.

Limiter certaines contraintes à table

Même si cela vous hérisse le poil, rendez les repas plus amusants en laissant plus de liberté à bébé. Permettez-lui par exemple de tester le fromage trempé dans l'eau ou la purée froide s'il le veut. Soit il préférera son repas comme ça, soit il comprendra qu'il est meilleur chaud et hors de l'eau, mais il le fera par lui-même. Ainsi, vous évitez toute frustration et encouragez la découverte.

Cependant, notez que limiter les contraintes ne veut pas dire qu'il faut tout lui laisser faire. La parentalité positive a ses limites !

Miser sur les légumes sucrés

C'est une autre possibilité pour aider bébé à être moins grognon à table. Les recettes à base de carotte, courge, patate douce, petits pois, etc, sont plus facilement acceptées grâce à leur petit goût légèrement sucré. En utilisant un mixeur, faites-en une jolie purée colorée pour des plats doux et faciles à manger plein de saveurs.

Préparer des assiettes rigolotes

Au rayon puériculture et dans les grands magasins spécialisés, vous trouverez toute une variété d'éléments de vaisselle adaptés aux bébés et aux jeunes enfants. En utilisant par exemple des assiettes compartimentées, colorées, des couverts drôles à l'effigie d'animaux par exemple, mais aussi en créant de petites scènes, vous pourriez rencontrer le succès.

Pensez-vous vraiment que votre enfant refuserait de manger de petits arbres en brocolis, de goûter un soleil en grains de maïs, ou de dévorer des roues de voiture réalisées en tranches de concombre ? Aventures et éclats de rires assurés !

L’inviter en cuisine

Et si vous proposiez à bébé de vous accompagner en cuisine ? Autour de l’âge de 12 mois, n’hésitez pas à faire participer votre enfant à l’élaboration des repas. Laissez-le toucher et sentir les aliments, découvrir les fruits et légumes que vous avez choisis ensemble au marché et faites de ce moment privilégié, un instant de partage qui invite à la découverte des saveurs.

Éviter de grignoter entre les repas

Les jeunes enfants ont un tout petit estomac, qui se retrouve trop vite rempli s'ils mangent entre les repas, même un tout petit peu. Alors on oublie le grignotage et on lui apprend dès le plus jeune âge à patienter entre les repas. S’il a faim, ça lui donnera davantage envie de découvrir le contenu de son assiette.

DME : la diversification alimentaire menée par l'enfant qu'est-ce que ça change ?

Il s'agit de proposer aux enfants qui débutent la diversification alimentaire, des aliments variés sous des formes plus solides qu'ils peuvent eux-mêmes prendre en main, toucher et goûter à leur rythme. On commence généralement par de gros morceaux de légumes et de fruits tendres : banane, melon, pêche, bâtonnets de carottes cuites ou frites de patate douce, etc. Vous pouvez également introduire la viande et le poisson sous forme de boulettes par exemple.

L’avantage de la DME est que le repas du jeune enfant peut très facilement s’intégrer au menu prévu pour le reste de la famille. Attention cependant à éviter les aliments trop petits (tomates cerises, raisins) qui pourraient créer un risque d’étouffement, les aliments crus et durs tels que la pomme ou la carotte, la viande ou le poisson crus et les oléagineux. 

La DME favorise la découverte du goût, l'affirmation des préférences et l'autonomie chez les enfants dès le plus jeune âge. 

À noter également que la DME commence autour des 6 mois de bébé, lorsque celui-ci est en capacité de se tenir assis dans sa chaise-haute. Enfin, ne laissez jamais seul votre enfant avec de la nourriture sans surveillance.