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les pleurs de bébé

Les pleurs syncopes ou spasmes du sanglot


Ecrit le 02/02/2017 par La Rédaction,

Appelée aussi dans le langage courant « grosse colère », les pleurs syncopes ou spasmes du sanglot peuvent parfois être impressionnants mais restent sans danger pour l’enfant. On vous dit tout pour ne pas dramatiser !

Les spasmes du sanglot : qui sont-ils ?

Sous l’effet de la colère, de la peur ou de la douleur, votre tout-petit peut alors bloquer sa respiration et s’arrêter de respirer pendant quelques instants jusqu’à devenir bleu, voir même parfois perdre connaissance. Une manifestation infantile très impressionnante mais qui reste sans danger ni séquelle pour votre enfant.

Comment reconnaître les spasmes du sanglot ?

Il existe deux formes de spasmes du sanglot :
- La forme « bleue », par apnée représente 60% des cas.
Suite à un coup de colère, une crise, une grosse contrariété ou une peur, votre enfant crie puis bloque sa respiration sans pouvoir la reprendre, restant bouche-bée pendant 2-3 secondes. Cette apnée peut dans certains cas provoquer une perte de connaissance, avec révulsion oculaire et secousses musculaires ! Mais généralement l’enfant revient très rapidement à lui comme si rien ne s’était passé.
- la forme « blanche » dans 20% des cas.

Toujours à la suite d’une forte émotion, le spasme survient sans sanglots et le bébé devient soudain extrêmement pâle au niveau de son visage, puis perd connaissance. On associe cette forme de spasme à un malaise vagal.

A quel âge débutent les spasmes du sanglot ? Jusqu'à quand durent-ils ?

C’est entre 6 mois et 3 ans que les spasmes du sanglot se manifestent chez la plupart des enfants, plus particulièrement fréquents autour de l'âge de 18 mois. En règle générale, ils cessent vers 5 ans.

Evolution de la maladie

Après l’âge de 6/7 ans, les spasmes du sanglot ne se manifestent plus. Si c’est le cas, il convient de consulter un médecin qui pourra établir un diagnostic. Il peut en effet s’agir d’hyperactivité, d’anxiété ou même d’épilepsie. 

Comment réagir face au spasme du sanglot ?

Surtout, ne paniquez pas ! Certes impressionnante, la crise est passagère. Tapotez les joues de votre enfant, rafraîchissez-lui le visage, parlez-lui calmement. N’oubliez pas que plus vous vous énerverez ou que vous montrerez des signes de panique, plus votre enfant le ressentira. Vous pouvez en parler avec votre médecin traitant qui pourra vous donner la marche à suivre en cas de récidive.

N’hésitez pas à consulter

-    En cas de malaise bleu ou blanc survenant spontanément, sans rapport avec les pleurs ou la contrariété ;
-    En cas de malaise bleu ou blanc survenant pendant l'alimentation, ou après une toux violente ;
-    En cas de convulsions ou mouvements anormaux avec une perte de connaissance ;
-    Si l'enfant ne revient pas à son état normal à la suite du malaise.